Florian ANTHONY

 

Auteur

 

Florian étudie la traduction et fait du BMX...

BROUILLON DE L'ARTICLE

 

 

Le traducteur, la traduction et la société numérique

 

Sommaire

 

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PRÉFACE

 

C’est mon style, je suis comme ça. (Un prof a dit ça un jour)

Les dialogues sont purement fictifs. Les ouvrages des auteurs et les idées qu’ils transmettent ont étés respectés.

 

Pelo est un surnom affectif.

INTRODUCTION

Le traducteur. La traduction. Des thématiques vastes. Pour la plupart des gens c’est le fait de retranscrire l’information d’une langue vers une autre. Traduire peut aussi être la manière d’exprimer ou de manifester quelque chose. On parlera ici du premier phénomène qui s’applique en réalité à n’importe quel langage. La traduction peut être orale, écrite, en langage des signes et les méthodes pour traduire ne cessent d’évoluer. On parlera tantôt d’interprétation, de traduction, de retranscription, de transcodage, ect…

 

~ Il était une fois l’homme. Il était une fois le langage. Il était une fois la machine. La rencontre entre les trois fut violente. ~

 

Tout commença à l’aube de l’humanité avec la tour de Babel, tu crois ou pas pelo. Et avec elle le split de la langue universelle pour une diversité des langues.

 

La traduction est apparue il y a longtemps. Que ce soit pendant l’antiquité, chez les grecques, les romains, ou un peu plus tard avec les moines qui permirent la transmission de la culture et des idées à grande échelle à travers l’échange de textes traduits.

La traduction apparaît à l’antiquité, période où les peuples gardaient leurs distances. En Égypte, civilisation référence en termes de communication, les peuples étrangers étaient des barbares. On était cependant obligé d’utiliser des interprètes pour établir des relations commerciales et politiques avec les autres pays. Les premières traces qu’on a d’eux datent d’environ -2400 av JC avec les princes d’Éléphantine. Ils étaient bilingues et effectuaient des missions diplomatiques pour les pharaons. Les récits de ces missions sont les premières preuves de traduction. L’écriture, quant à elle, servait plutôt à raconter l’histoire, les récits de guerre, les mythes religieux et était utilisée en science et en littérature. Ces domaines n’étant pas destinés à être traduits aux civilisations barbares, on a plus ou moins aucunes traces de traductions écrites datant de cette période. Pour plus d’information sur le sujet je vous recommande l’ouvrage de Michel Baillard « histoire de la traduction » aux éditions de Boeck.

Quelques siècles plus tard, Saint Jérôme est le premier à parler de la profession sans étudier son cas personnel permettant ainsi les premières études générales sur la traduction. Mais c’est seulement à partir du 20ème siècle, avec la prise de conscience du phénomène à grande échelle et la création de la traductologie que l’humanité prend conscience de son potentiel de communication.

 

~ Le rire c’est la surprise. Si on est tous formatés il disparaît. Le rire c‘est aussi rester très sérieux en disant des bêtises. ~ (Un ami qui vous veut du bien).

 

La traduction touche beaucoup de domaines. En informatique par exemple avec la retranscription (…)

 

Impossible de traduire une image?, haha… si. L’ordinateur le fait tous les jours, ou plutôt il retranscrit ce qui est légèrement différent. Et oui, les petits 0 et 1 c’est juste du courant. Le courant passe le courant passe pas et paf des pixels apparaissent et paf un gros nez apparaît et ainsi de suite. Et oui toute forme de communication à partir du moment où elle a un sens peut être traduite ou transcrite.

 

Aujourd’hui, en 2017, la traduction est présente partout dans le monde. Les pays occidentaux ont tendance à mettre en avant l’écrit et l’unification de la langue comme principes essentiels au développement d’une société industrialisée. Qu’advient-il alors des nations ou l’oralité est dominante ? Moi je sais pas. On va essayer de comprendre ça, on est ensemble.

De quoi ça va parler ?

L’objectif de cet article est de donner un aperçu des notions et enjeux qui entourent la traduction. Dans un premier temps, on va parler du traducteur humain. On va aborder ses compétences, son pouvoir, ses méthodes de travail, sa valeur… Ensuite, puisqu’il ne vit pas au milieu de nulle part, on va aborder quelques enjeux de son « travail » (tu appelleras ça comme tu veux pelo) dans le monde, et plus généralement des enjeux de la traduction. Notre réflexion montrera qu’avec la mondialisation et l’apparition de nouvelles technologies, de nouvelles méthodes de traduction se développent. Ça sera notre troisième thématique, les alternatives et le sort qu’elles réservent à notre humain. Humain, humain gentil.

Le traducteur

Son rôle

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Les compétences requises

Les vrais te diront : « - Le traducteur ? Ce n’est pas n’importe qui cousin ! Faut qu’il ait des notions linguistiques et discursives, psycho-physiologiques, non-verbales, socio-culturelles, référentielles et stratégiques. S’il n’a pas ça, c’est un faux. ». Je valide ces gens-là. Mais ne pas avoir toutes ces compétences n’empêche pas de traduire. Seulement ils n’ont pas le statut et la reconnaissance est moindre. Pour une traduction correcte il faut une bonne maîtrise des deux langues (langue source et cible), des deux cultures, de la vie quotidienne des deux pays. On peut imaginer que dans peu de temps, avec toutes les données et informations récoltés sur les modes de vie humains, les machines auront accès à ces compétences ces compétences.

 

 

Anthropologie

Il y a une différence entre transcodage et traduction. En transcodage on remplace un signe par un autre. En traduction tu ouvres l’esprit de quelqu’un sur une culture, et par la même occasion tu lui fait découvrir une œuvre qui ne lui était pas destiné. La question se pose du traducteur/auteur est ce que ça existe ? Oui et non. Et là on rentre dans la notion du traducteur anthropophage (cannibale hein). Puisque le gars a mangé l’œuvre et qu’il la ressort ensuite, on peut parler d’acte créatif. Parce qu’il réinterprète et recrée l’œuvre à sa façon. Il existe différents degrés de cannibalisme pour le traducteur qui créera ainsi un style, une stratégie à un moment donné pour une œuvre donnée. Il aura alors un choix à faire entre traduction multiculturaliste ou déconstructiviste.

 

Le traducteur doit s’efforcer de mettre de côté son jugement. Il doit juste faire preuve d’empathie et de curiosité pour la pensée de l’autre. Il fait abstraction des mots. Il doit savoir ce qui s’est passé dans la tête de l’auteur. Qu’est-ce qu’il a voulu dire en dessinant cette bite courbée ?

Total contrôle

On lui laisse modifier une œuvre en entier, carte blanche. Tout passe par lui. Ça fait beaucoup de confiance pour un seul homme, surtout si les sujets sont sensibles. C’est le gars le mieux placé pour faire le boulot. Il ne faut pas trop qu’il juge l’auteur pas bien, il doit rester zen face à l’original. Notre humain arrive, il s’intéresse au truc, (beaucoup de curiosité il faut) et doit ensuite s’imaginer à la place de l’auteur (là on parle d’un texte). Après s’être mit dans les conditions adéquates, il revit l’acte créatif. D’où l’anthropophagie. Tel la maman moineau avec ses petits il doit régurgiter le tout, en gardant les valeurs nutritionnelles. Mais malgré ses pleins pouvoirs il a quand même des contraintes à respecter.

Prise de position, style et stratégie

Avant de traduire, le traducteur doit prendre position. Qu’il le veuille ou non. Il choisira volontairement ou par défaut, entre multiculturalisme et déconstruction. Normalement le style est secondaire. La première notion prône la construction des cultures à travers l’expression de leurs différences. L’œuvre gardera certaines expressions et éléments culturels d’origine de sorte à créer un sentiment d’étrangeté pour l’auditeur. L’auditeur sent qu’il n’était pas la cible originale. L’approche par la déconstruction (pas de différence originale entre les peuples) tentera pour sa part de gommer aux mieux les éléments culturels de l’original. L’auditeur aura l’impression que l’œuvre lui était destiné.

Chaque traducteur qu’on peut aussi à juste titre considéré(er) comme auteur aura une liberté de style. Il devra si possible conserver le niveau de langue, les idées, etc du texte original mais sa priorité reste de retranscrire le sens. Retranscrire le sens reste une priorité.

La traduction du livre A Song of Ice And Fire (Le trône de fer en français) à fait polémique. Des gens ont critiqué l’écart entre le style simple et épuré de George R.R Martin comparé à celui du traducteur français Jean Sola, plus littéraire, qui voulait insister sur le côté médiéval de l’histoire. La traduction plaira à certains et d’autres s’en retourneront à la version originale. Lorsque l’original n’est pas supprimé chacun fait son choix. S’il l’est ça devient problématique.

Valeur et reconnaissance

Le traducteur était reconnu et indispensable à l’époque où le savoir se faisait rare et où la transmission des connaissances prenait du temps. Aujourd’hui la profession se dégrade. On en est pas encore arrivé à tout traduire informatiquement mais on s’en rapproche. Plus t’es remplaçable plus le salaire se dégrade. Donc au niveau thunes c’est pas joli à voir. Quand tu commences c’est ridicule. Quand t’es connu c’est ridicule, au revoir merci. En fait la traduction est considérée comme un travail dérivé. Elle existe en relation avec un travail originel. Elle a du mal à être reconnu(e?) de manière autonome malgré la difficulté de l’exercice. Les traducteurs littéraires doivent souvent négocier pour établir des contrats ou redevances avec leurs éditeurs.

 

Certains traducteurs travaillent en binôme. Un linguiste ou deuxième traducteur s’assure de la syntaxe et de la fluidité du contenu. Cette méthode permet d’avoir un contenu de qualité.. Avec l’apparition des algorithmes il est possible qu’on ait plus besoin de tout ça. L’humain traducteur sera remplacé par un concepteur d’algorithme qui va développer ses propres méthodes de traduction. Sans tenir compte de tous les métiers dérivés, on supprimera deux jobs pour un. En réalité rien ne se perd rien ne se crée tout se transforme, les professions vont muter.

La traduction dans la société, dans le monde aujourd’hui

Rôle de la traduction aujourd’hui.

En 2012 le monde comptait environ 6000 langues dont la moitié aurait disparue d’ici 2112. Pas de traduction, pas de mondialisation. Aujourd’hui les gens commencent à comprendre l’anglais facilement donc vous verrez que le contenu anglais nous envahit de plus en plus. Le langage le plus traduit et le plus compris fait gagner de l’influence à son pays d’origine.

 

 

Sans traduction c’est chacun pour soi. Et ça ce n’est pas envisageable. Donc il y a des gars ou des filles curieux qui se disent : << - Bon les gens ok. Je vais (faire ça)(traduire) parce que j’ai la chance de connaître les deux langages (donc vu) que j’ai envie d’en parler (un peu) avec plus de monde, (et bien), voilà ça c’est pour vous gratis. Bon (après) il faut que je vive aussi donc donnez un peu de thunes (quand même) faut pas abuser.

 

La traduction a un double rôle. Elle est utile à la société, pour faciliter la communication entre les gens qui parlent des langues différentes, dans(pour diffuser) la diffusion de données et pour s’assurer de la qualité des contenus. Mais elle est aussi importante dans le monde des affaires. Elle permet aux entreprises d’accroître leur rayonnement et chiffre d’affaire grâce à la conquête de nouveaux marchés. Elle sert à améliorer leur productivité et efficacité en évitant les incompréhensions et pertes de temps, mais aussi à améliorer leur notoriété et image de marque vis à vis des clients (langues personnalisées) et des pairs (participation à des événements internationaux). Les enjeux sont donc à la fois politiques et sociaux mais aussi économiques et commerciaux.

Diffusion de la culture

Pour l’UNESCO, organisation internationale dont le but est le maintien de la paix et de la sécurité dans le monde grâce à la création de liens à travers les sciences, la culture et l’éducation, l’humanité se caractérise par l’affirmation de la diversité culturelle. Le marché ne doit pas avoir le monopole de la gestion des œuvres culturelles. Des accords sont mis en place pour les membres (de l’Unesco?) et chaque pays décide de sa politique de traduction. Des rapports de L’UNESCO datant des années 2000 montrent clairement une très forte influence des USA dans les domaines des sciences, de la politique et de la diplomatie et cela est appuyé par des statistiques de traduction. Emmanuel Fraisse disait « … la traduction fonctionne comme sismographe des échanges culturels, et elle prend également en compte, et presque nécessairement sinon mécaniquement, les évolutions politiques et les flux d’échanges culturels qui leur sont liés. » En 2000, 60 % des livres traduits dans le monde avaient comme langue d’origine l’anglais. Certains pays ont néanmoins des avantages dans d’autres domaines comme l’Allemagne en philosophie ou la France dans les sciences sociales. En faisant des recherches avancées sur internet on se rend vite compte de la dominance anglaise. Non seulement au niveau de la quantité de contenu disponible, mais aussi simplement parce que les outils de recherche que nous utilisons proviennent des USA et sont donc orientés (dans)(formulation étrange) leurs intérêts.

Les médias

Les médias sont une des sources principales de manipulation de masse des Etats. Ils servent ’à la diffusion de l’information mais sont aussi utilisés pour orienter la pensée collective et les opinions.. C’est donc un élément incontournable des enjeux politiques aujourd’hui. Les médias sont comparables au traducteur. Et qu’est-ce qu’on fait pour les médias, et bah on se renseigne sur leurs intentions et leur(son) histoire, parce qu’il y a des humains et des convictions derrière toute information (il y a aussi les ordinateurs maintenant). C’est pareil pour le traducteur. (On va) regarder attentivement son parcours, ses prises de positions et il aura tout un tas de contraintes a respecter.

 

Je prends l’exemple du gars qui a été condamné pour ne pas avoir traduit l’insulte à Obama de Donald Trump pendant son discours d’inauguration. Et bah ce mec, il a peut-être sauvé l’honneur de Donald Trump pour beaucoup de pays, et ça parce que le gouvernement a fait pression pour que cela reste (un) secret d’état et soigneusement oublié de la conscience du grand public. Et bien figurez-vous qu’il a été condamné à de la prison ferme parce que bien qu’il ait défendu son président, la vérité, et donc la liberté d’expression n’a pas été respectée à ce moment-là. C’était un article paru en septembre dernier sur un journal anglophone, mais moi je fais que traduire hein. Bon, en vrai c’est du pipo. C’est juste pour vous donner un petit aperçu de ce qui peut nous arriver si on donne confiance aveugle en les traducteurs.

 

La traduction c’est aussi un travail de réflexion et de compréhension des choses. Ça m’arrive d’allumer la télévision, on me donne l’information, des experts commentent l’information, et juste après, une pub. Et ça recommence. Je n’ai pas le temps de comprendre et d’analyser moi-même donc y’ a pas vraiment d’intérêt en fait. On ne peut pas être vraiment créatif devant ça. On ne fait que manger. Et oh les gars, réveillez-vous. On n’est pas en train de parler de petites annonces sur le journal du quartier là. On a des équipes entières de pros qui bossent jour et nuit pour nous faire avaler ce que la hiérarchie leur demande. Donc ce n’est pas des plaisantins ces gens-là. Et en plus y’ a l’image animé et tout, avec tout ce que ça implique, la ressemblance à la réalité etc.

 

En France c’est cool, on a le C.S.A qui en théorie autorise l’utilisation d’anglicismes, donc la on est plutôt dans l’envie de laisser aux consommateur l’effet d’étrangeté de la chose (multiculturalisme). L’objectif est aussi de donner la pleine liberté aux auteurs des moyens et mots utilisés pour transmettre leur message.

Désinformation et arnaques

Maintenant si sur un coup de tête le gars se dit, << - attend, là on est sur un truc que très peu de gens comprennent. Le public visé encore moins. Donc puisque le texte d’origine me plaît moyen, et ben je vais changer ça un peu ils n’y verront que du feu. Et là si t’es consommateur t’es niqué. Tu dois pouvoir faire confiance au gars et j’imagine que c’est pour ça qu’il est très difficile de se faire une place dans cette profession.

La désinformation c’est pas bien, tout le monde lutte contre ça. Et bah figurerz-vous que la non traduction peut être un moyen de censure. Ça a, je crois, été le cas de Meinkampf (mot qui n’est d’ailleurs pas reconnu par LibreOffice). On l’a laissé en allemand pour éviter la diffusion des idées. Mais qui a choisi ça et dans quel but ? Au service de quels intérêts ?

 

3G ???

Droits d’auteurs, liberté d’expression et erreurs de traduction.

En créant une chaîne Youtube pour traduire des clips anglais en français, on te fait vite comprendre qu’il existe des droits d’auteurs. C’est pas free de traduire, surtout quand y’ a moyen de faire du profit derrière. C’est un exemple des politique de traduction et plus généralement des politiques de diffusion de la culture ou même de la manière dont la culture est diffusé. Le temps et l’effort de création disparaît pour le traducteur. Il ne lui reste qu’à modifier le contenant. Le contenu et donc l’originalité est donc peu protégée.

 

Et des erreurs de traductions peuvent avoir des conséquences importantes. Par exemple pour la guerre de Géorgie ou la guerre s’est poursuivie pendant un mois après la signature d’un traité de paix par les Russes qui en faisant la traduction du traité anglais auraient compris qu’il devaient laisser leurs troupes sur place au lieu de se retirer. Il y a sûrement eu des morts en plus, donc ca montre le degré de responsabilité du traducteur, qui varie bien évidemment.

Société de la transparence

La société devient de plus en plus transparente. On veut tout traduire et que tout le monde sache tout. Prenons l’exemple du best-seller. Il est traduit dans le monde entier et tout le monde peut s’y reconnaître. Les gens adorent parce que ça s’adresse à eux. L’américain comme le français et le russe. Pourtant les experts disent : Le best-seller c’est vide, on perd l’identité et la culture de l’auteur au profit d’une tambouille mondialisée épurée et faite pour plaire et toucher le plus de monde. Pourquoi Apple réussi ? Parce que c’est pur. Plus de complication. Une campagne et des méthodes de ventes affreuses. Et tout le monde peut y avoir accès. On peut aussi faire le lien avec les émojis. Y’ aura un déclic où les plus âgés vont commencer à les utiliser et là ça sera le début de quelque chose. Après est-ce que ça ira jusqu’à remplacer les mots (à l’écrit) c’est encore trop tôt pour le dire. On peut imaginer des émojis de concepts précis, des émojis spécialisés dans la juridiction par exemple.

 

Le traducteur ou interprète met en relation deux communautés ou plus. Il crée du lien. Il est le lien. Il est la photomodifieuse. Alors est ce que le traducteur est vraiment nécessaire, n’y à(a) t-il pas d’autre moyen pour traduire l’information ? En vrai il fait gagner beaucoup de temps aux autres et ça c’est gratifiant pour lui. Mais bon maintenant j’ai Google, maintenant j’ai Google Google Google.

Ne t’inquiète pas, tu n’auras plus à apprendre la culture de l’autre. Google la connaît lui, et il te connaît bien aussi. Tout ce qu’on te demande de faire c’est rester devant ton écran et manger, manger, et après de dépenser ton argent aussi ça c’est important, papa y’ a écran cassé et paf tu donnes ton temps de vie aux riches. Et même aux morts (je parle de Steeve jobs). Bon en vrai cette histoire c’est fake, c’est comme Michael Jackson. Le gars à tout prévu, il prépare son coming-out avec l’Apple 100, il nous reviendra des morts. Je m’excuse d’avance à la famille pour cette pensée ignoble.

Nouvelles technologies

Les premiers pas

Avec internet et la mondialisation, le marché de la traduction est en pleine expansion. Dans les années 50, à la fin de la seconde guerre mondiale on cherche à espionner l’ennemi. Des outils d’espionnage et contre-espionnage sont crées dans le but d’intercepter les messages et cela grâce au décodage automatique. C’est l’apparition des premiers outils de traduction automatique. Au fil du temps, ses outils permettront de développer les ordinateurs qui vont rapidement devenir les technologies les plus utilisées dans le monde. TOP !

L’évolution des méthodes et des outils

A partir de l’an 2000 on développe des méthodes pour évaluer la qualité des traductions. Elles permettent aux scientifiques de savoir quoi corriger en cas d’erreur. La traduction automatique prend de l’ampleur et beaucoup de contenu internet se voit disponible en plusieurs langues. Les français disposent aujourd’hui du logiciel numéro un dans le domaine des traductions automatiques, Systran. Des entreprises comme Ebay et Amazon fonctionnent en simultanée avec un système multilingues. Avec l’utilisation d’algorithmes de traduction apparaissent deux approches : La symbolique qui apprend aux machines à traduire à partir de règles de langues, et l’approche empirique (Google traduction) qui donne au logiciel accès à des bases de données pour qu’il apprenne de lui même. Les deux méthodes sont équivalentes mais la deuxième promet une meilleure évolution de la qualité des contenus traduits.

Découvertes et expérimentation cas pratiques

Au Vanuatu on retrouve la plus grande densité de langue au monde avec près de 100 langues différentes pour 200 000 personnes. Les gens cohabitent en parlant chacun 4 à 5 langues différentes. Mais avec l’urbanisation et la mondialisation certaines de ces langues sont en danger. Il incombe donc aux pays et aux citoyens de mettre en place des méthodes visant la sauvegarde de ces langues non seulement car elles sont synonymes de richesse culturelle mais aussi dans un devoir de préservation et d’histoire pour les générations futures. C’est ce qu’à choisi de faire Soro soro, une association ayant pour objectif de constituer une encyclopédie (idée utopique) de ces langues en voie de disparition. A partir de vidéos, d’enregistrements et de collectes de documents sur le terrain, elle garde une trace de la structure, de l’essence des langues. L’objectif étant aussi d’inciter à la création de documents écrits dans ces parties du monde où l’accès à la technologie n’est pas facile et où l’oralité à une place dominante dans les échanges entre individus.  TOP !

Mutation des emplois

On distingue clairement trois types de métiers directement liés à l’acte de traduction. Les interprètes comme pendant l’antiquité, les traducteurs qui luttent pour se frayer un chemin et les post-traducteurs, qui sont en réalité des assistants de traduction automatique. Les entreprises ayant un trop grand nombre de données à traiter pour l’être humain mais désirant avoir un contenu de meilleur qualité que celui d’une traduction automatique (manque de précision et de nuances) font appel à des post-traducteurs. Ils ont des méthodes pour superviser le travail des machines. Le travail se fait en collaboration ce qui révèle encore d’autre domaines à approfondir comme celui de la communication homme-machine. TOP !

 

Nouveaux enjeux et débats

Le problème d’internet c’est que 90 % du contenu est traduit dans les douze langues les plus influentes. Pour le reste, même si elles continuent d’être parlées à un niveau local, c’est dur de se faire une place dans les échanges internationaux. Parler la langue de la ville est symbole de plus grandes opportunités. C’est une voie vers l’ascension sociale pour une jeunesse en mouvement qui délaisse les langues traditionnelles au profit de langues plus réputés. Mais une idée très répandue veut que le choix d’une langue unique comme symbole de développement et de cohésion sociale provient des pays occidentaux.

 

Reste des domaines où la traduction automatique à(a) encore du chemin à faire. La précision et l’exactitude laissent à désirer, la beauté de la langue (poésie, littérature) n’est pas encore maîtrisée et le sens réel des phrases n’est pas compris. Le cynisme par exemple : Ah quel beau temps aujourd’hui ! Alors qu’il pleut. Ça pose problème dans la traduction instantanée comme lors (de) cette expérience à Kyoto où un Japonais devait commander une chambre d’hôtel. Il a suffit d’une erreur de prononciation, d’une voix trop faible ou d’une rectification pour que la compréhension de la machine soit faussée.

 

Au niveau politique on remarquera que certaines langues sont encore trop peu représentées? comme c’est le cas pour beaucoup de pays de l’union européenne.

 

Beaucoup de spécialistes comme Clarisse Herrenschmidt s’accordent à dire qu’il n’y aura jamais de langue universelle du fait que de nouvelles langues naissent tous les jours. C’est le cas dans certains secteurs spécialisés comme l’ingénierie, la pharmacie, les centrales nucléaires mais aussi dans les cités, les petits villages, avec le langage sms, les emojis et bien d’autres encore...

Conclusion + Bonus

Alternative 1

L’affrontement homme machine

Pour visualiser les tensions qui se jouent entre l’homme et la machine en termes de traduction j’ai imaginé un (tournoi de) combats de rue. Chaque combattant a des points forts et faibles. Le combat est gratuit et ouvert à chaque élément de la galaxie. Les combats sont aléatoires, pas de catégorie de poids. Tous les coups sont permis, l’assistance est autorisée. Premier combat : une personne humaine lambda, traductrice de métier contre l’algorithme Google (traduction).

 

Le profil de l’algorithme :

 

Être suprême sous haute dose de caféine qui aime détruire ce qui est devant (c’est sa raison de vivre). Il est connu pour avoir éradiqueré tous ses adversaires de la surface de l’univers (oui, de la surface). Il flirte avec l’omniscience et l’omniprésence, son temps de réaction est de très loin inférieur à Connor Mc Gregor. Il fait dans le bénévolat (en fait pas mal de gens bossent pour lui) et détient la carte world elite platinum infinite du renseignement (n’importe quelle source passe sous son radar à la demande parce qu’il a des contacts un peu partout qui savent faire ça). En revanche l’improvisation n’est pas son fort et ses coups sont souvent prévisibles. Il bosse néanmoins à la salle sur ces défauts avec une vitesse déconcertante au point où d’ici quelques années ceux-ci auront sans doute disparu. Il a souvent du mal à comprendre et à donner du sens à ce qu’il fait et compense en s’appuyant sur ses réflexes. N’a jamais arrêté d’être en mouvement depuis sa naissance et ne refuse jamais un combat (aussi déloyal soit-il). Ne craint pas la mort.

 

Le profil du traducteur de métier :

Ca vaaa. Personne humaine qui doit payer ses factures à la fin du mois, qui supporte mal le café et essaye d’arrêter d’en consommer, qui réduit dès qu’elle peut les efforts pour éviter de perdre les derniers cheveux qu’il lui reste. Son temps de vie est limité et sa tolérance à une douleur accrue est assez faible. Réellement impliquée dans ses combats, elle tente de donner le meilleur d’elle-même à chaque fois. Un peu molle du slip néanmoins.

Et maintenant ?

Quand j’aurais parlé des nouvelles technologies on verra bien. Mais normalement l’homme c’est obsolète bientôt hein. Je suis pas un grand visionnaire mais c’est quasi certain que beaucoup de langues vont disparaître puisque qu’on utilisera de plus en plus internet, qui donnera à tous l’accès à toutes les informations. Il y aura toujours les patois mais eux aussi seront concurrencés par une langue mondiale. Les métiers évolueront et les traducteurs ne passeront pas le relais à leur enfants. Tous ceux qui auront accès à l’internet et donc à cette nouvelle culture mondiale n’auront plus besoin de se préoccuper de la langue d’origine de leur contenu. Et si il n’y a pas de langue universelle, la traduction sera chose banale et instantanée, effectuée en un claquement de doigt. Ça reste un outil. Une fois que les algorithmes auront accès aux compétences requises pour traduire ils pourront le faire sans problème. Reste le style et la créativité qui prendra du temps à être maîtrisé mais au vu de leur expansion exponentielle on peut imaginer qu’ils en seront tout à fait capable d’ici quelques années. Le premier et l’accès à internet aura de nouvelles restriction et c’est à ça que nous devrons prêter attention. Comment sera géré l’accès aux données, quelles lois iront pour la restriction du contenu auquel nous aurons accès ? Les restrictions mises en place par les différents pays recréera elle de nouvelles cultures en ligne comme c’est sûrement déjà le cas aujourd’hui ?

 

L’avenir nous le dira.

 

Tu piges ou pas frérot ? C’est pour bientôt tout ça ta mère donc sensibilisons nous les uns les autres dans le cercle de la secte pour l’abolition de l’esclavage à l’école et pour la formation de la jeunesse aux nouvelles technologies.

 

Alternative 2

Finalement on peut conclure que les hommes auront toujours une place importante en traduction. La où on peut flipper un peu c’est que si les machines peuvent traduire elles pourront aussi écrire d’elles même. Tout ça prend du temps mais je crois fermement que tout les axes s’aligneront en même temps.

 

On aura plus les traducteurs comme aujourd’hui c’est clair mais en fait la masse de données est tellement importante que le travail devient impossible. Les ordinateurs sont très efficaces pour ça. Y’ aura toujours des traducteurs spécialisés en poésie, littérature, etc. On doit réfléchir à des moyens de sauvegarde pour les langues qui disparaissent pour ne pas laisser la seule charge de ce travail à des associations bénévoles.

 

On essaye de préserver les langues mais le problème c’est qu’on pourra pas tout garder. On commence aujourd’hui mais on en aura de plus en plus et les bases de données ne pourront pas tout garder. Il y aura sélection. A une plus grande échelle de l’histoire le problème n’est pas nouveau puisque qu’il y a déjà eu extinction de beaucoup de langues. Certaines dont on a même aucune connaissance de l’existence. L’humain est un être qui s’adapte donc il saura quoi faire. Peut être que les villes n’auront plus la côté et que la jeunesse reprendra la route des villages. Le cycle continue.